L’Espagne, triple championne d’Europe, se retrouve cette année dans le redouté “groupe de la mort”, avec l’Italie, championne en titre, et la Croatie, demi finaliste à la Coupe du monde.
Malgré cette concurrence féroce, La Roja s’affirme discrètement comme un candidat sérieux pour l’Euro 2024.
Luis de la Fuente, qui a pris les rênes de l’équipe en 2023, a su créer une alchimie entre joueurs expérimentés et jeunes talents prometteurs. Dani Carvajal, Aymeric Laporte et Rodri apportent leur expérience du haut niveau, tandis que des jeunes comme Pedri et Lamine Yamal injectent de la fraîcheur et de l’enthousiasme. L’équipe a démontré une forte cohésion, capable de se relever après des mois de disette, comme en témoignent ses neuf victoires en dix matchs après la déception de la Coupe du Monde 2022, culminant avec une victoire en Ligue des Nations en 2023.
L’équilibre entre les vétérans et les nouvelles recrues semble être la clé du succès espagnol. Lamine Yamal, à seulement 16 ans, va faire ses premiers pas dans une grande compétition, tout comme son coéquipier en défense, Cubarsi. Avec des joueurs comme Pedri et Dani Olmo qui se joignent aux habitués, l’équipe possède une profondeur impressionnante. En attaque, l’absence de Marco Asensio, qui joue peu au PSG, n’a pas surpris, mais a permis de mettre en lumière des jeunes comme Yamal.
Dans les qualifications, l’Espagne n’a trébuché qu’une seule fois, contre l’Écosse (2-0), mais a montré une force offensive redoutable, écrasant la Géorgie (7-1), Chypre (6-0) et la Norvège (3-0). Cette capacité à marquer facilement sera cruciale dans un groupe aussi compétitif.
L’équipe sait qu’elle n’aura pas le droit à l’erreur face à l’Italie, la Croatie et même l’Albanie, mais avec l’expérience d’Aymeric Laporte et la fougue des jeunes talents, la Roja semble prête à relever le défi. Luis de la Fuente, fort de sa prolongation jusqu’en 2026, a su bâtir une équipe équilibrée et redoutable. Si vous voulez mon avis, c’est peut être la sélection qui aura le moins de pression dans ce groupe. Pourquoi ? Parce que comme l’Allemagne, personne n’aurait espéré il y a quelques mois, que la Roja soit capable d’avoir ce type d’ambitions. Si elle négocie bien cette phase de groupe, l’Espagne n’aura plus qu’à viser haut dans cet Euro… Très haut même.