Paris SG vs Manchester City

Alors qu’il reste seulement deux journées de Ligue des Champions à disputer dans cette nouvelle phase ligue, le Paris Saint-Germain est toujours hors des places qualificatives. Ce choc face à Manchester City, qui n’a qu’un point d’avance est digne d’une finale.

Nous y voilà, le Paris Saint-Germain est dos au mur, comme la saison dernière, et doit prendre au moins quatre points pour espérer se qualifier pour les barrages et éviter la catastrophe industrielle d’une élimination à ce stade de la compétition.

MOINS DE RYTHME QU’AVANT LA TRÊVE

Le PSG semblait monter en puissance durant le mois de décembre, avec des matchs très importants qui ont été remportés avec brio. Salzburg, Lyon, Monaco, 10 buts en 3 matchs avec une attaque qui se montrait plus efficace. Cependant, depuis la reprise, on a l’impression de retrouver le PSG qui tergiverse, qui joue plus lentement et surtout qui manque d’efficacité devant les buts.

Et le match face à Saint Étienne en est le parfait exemple. Alors qu’Ousmane Dembele avait inscrit son doublé en 23 minutes, on pensait assister à une démonstration de force avec les échéances importantes, malheureusement ce ne fut pas le cas.

Les Parisiens ont levé le pied, et même Barcola, qui n’a plus été décisif depuis 10 matchs n’a pas réussi à faire le plein de confiance. On l’a vu beaucoup louper, peu en réussite dans ses dribbles et encore imprécis devant les buts.

Et finalement, les Verts, qui ont profité d’une énième boulette de Donnarumma sur un coup franc frappé plein axe, ont poussé en fin de match pour égaliser.

Cet air de déjà vu est désagréable car il rappelle que le problème du PSG est individuel et que le fait de n’être décisif dans aucune des deux surfaces ne permet pas de performer au plus haut niveau.

SANS KVARA, QUELLE ATTAQUE POUR PARIS ?

Alors que Khvicha Kvaratskhelia vient d’arriver à Paris pour la bagatelle de 70 millions € plus 5 de bonus, il ne pourra néanmoins pas être aligné face à Manchester City. Car l’UEFA précise que les clubs en lice ne pourront inscrire de nouveaux joueurs que seulement “après l’achèvement de la saison régulière”, soit une fois la 8e journée terminée.

Il faudra donc faire avec ceux déjà présents (moins Kolo Muani) et avec Luis Enrique difficile de savoir à quoi s’attendre sur le front de l’attaque. Gonçalo Ramos n’étant manifestement pas un titulaire à ses yeux, on pourrait se retrouver avec Dembélé en faux 9 ou à droite, accompagné du duo Barcola – Lee, Doué – Lee ou Barcola – Doué. Malgré son manque de confiance en ce moment, Barcola est (avec Dembélé) le seul véritable profil d’attaque de la profondeur, ce qui en fait une arme très interessante face à Manchester City. J’avoue que je préférai, en troisième larron, un Désiré Doué, car Kang In Lee montre de grosses limites quand il évolue sur un côté. Incapable de passer son adversaire balle au pied, il serait dommage de ne pas appuyer sur la fragilité des latéraux de City.

Une attaque qui serait constituée malheureusement un peu par défaut, et qui manque d’un vrai finisseur.

CITY GARDE D’ÉNORMES CARRENCES

Screenshot

Si les hommes de Pep Guardiola ont arrêté l’hémorragie et ont renoué avec la victoire lors des dernières semaines, ils ne vont pas foncièrement mieux.

Leur attaque, à l’image de celle du PSG, manque cruellement d’efficacité, le milieu de terrain n’a ni la densité, ni la maitrise qu’ils avaient par le passé, mais surtout cette défense est en morceaux.

Et la dernière invention en date de Guardiola, c’est le nouveau positionnement de Matheus Nunes, habitué à évoluer ailier gauche cette saison, c’est désormais le nouveau latéral droit… C’est contraint et forcé que Pep a fait ce choix, avec le départ annoncé de Walker, à la rue depuis plus d’un an et demi et qui a été grandement encouragé à se trouver un nouveau point de chute. On en parle beaucoup du côté du Milan AC, qui devra choisir entre Walker et Rashford pour cet hiver.

Le match face à Brentford joué mardi soir, doit servir à Luis Enrique. Wissa, Mbeumo et cie, alors menés 2-0, ont totalement fracturé cette défense avec des transitions rapides, et auraient même pu s’imposer sans un sauvetage sur sa ligne d’Aké dans les dernières minutes.

Le PSG n’aura peut être pas intêret à garder abolument le ballon, il faudra surtout appuyer sur un gros pressing et profiter des transitions rapides, qui sont les vraies faiblesses de City.

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