PORTUGAL REP. TCHÈQUE

Considéré comme étant l’un des gros favoris de la compétition, le Portugal peut s’appuyer sur une génération dorée et un groupe d’une qualité exceptionnelle. Maintenant, il faut que la mayonnaise prenne pour pouvoir rêver d’un nouveau titre.

Quand on regarde cet effectif du Portugal, on se demande s’il y a le moindre manque. Entre les joueurs confirmés au plus haut niveau et les petites pépites qui agitent déjà toute la planète football, il y a tout pour passer un été de folie au Portugal. Avec 10 victoires en autant de matchs de qualification à cet Euro et un bilan juste hallucinant de 36 buts marqués pour seulement 2 encaissés, il est difficile de faire mieux. Surtout, la richesse de cet effectif offre bon nombre de possibilités à Roberto Martinez. Défense à 3 ou à 4, on retrouve des patrons tels que Ruben Dias, Cancelo et Nuno Mendes ou encore des joueurs comme Antonio Silva ou Gonçalo Inacio, encore très jeunes, mais déjà ultra performant en club. Et que dire de ce milieu de terrain ? Emmené par un Bruno Fernandes qui reste sur la dynamique de sa fin de saison à Manchester United. Accompagné du Parisien Vitinha qui a affiché un niveau extraordinaire en club et qui a enfin réussi à convaincre son sélectionneur. Enfin, pour apporter un peu d’équilibre, c’est Joao Palhinha qui vient compléter ce trio. Avec une position de milieu défensif, il contrôle et ferme les espaces laissés par ses partenaires qui se projettent. Le questionnement est plus sur la ligne d’attaque. Entre les profils créatifs, comme Bernardo Silva, les joueurs de percussions comme Leao ou Conceiçao et les profils plus axiaux et finisseurs comme Ramos, Felix, Jota ou bien sûr Cristiano Ronaldo. D’ailleurs quel sera le véritable rôle de CR7 ? “Cristiano est prêt à aider l’équipe et à tout donner. Il n’y a aucun autre joueur du football mondial qui peut apporter à un vestiaire ce que peut amener Cristiano” a commenté Martinez. Lui qui a réussi a construire une équipe performante sans tout miser sur sa star Ronaldo, comme ce fut trop souvent le cas. Face à la Tchéquie il faudra préserver un équilibre pour ne pas subir les transitions très rapides vers Patrick Schick, qui peut faire des ravages dans le jeu aérien.

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