Les Parisiens sont passés au travers lors de ce match aller face au Borussia Dortmund. Une défaite 1-0 qui laisse néanmoins beaucoup d’espoirs pour le retour au Parc des Princes, où tout reste possible.
C’était un match compliqué pour le Paris Saint-Germain, qui est tout simplement passé à côté de son match, collectivement et individuellement.
DORTMUND, LE MATCH PRESQUE PARFAIT
Si l’on peut avoir une certaine déception vis à vis de la prestation du PSG, il faut tout de même mettre en avant le match des Allemands. Que ce soit dans l’organisation tactique ou dans les performances individuelles, Edin Terzic et ses hommes ont tout bien fait. La première chose ça a été l’organisation défensive, dans un bloc mi-haut, avec un pressing ciblé. Très compact dans l’axe, ils n’ont laissé absolument aucun espace aux Parisiens dans le coeur du jeu, et c’est aussi pour cela que Dembélé, dans son positionnement axial au coup d’envoi, à eu du mal à se montrer. Luis Enrique l’a d’ailleurs rapidement décalé sur le côté droit, ce qui a permis de retrouver ce couloir droit percutant et virevoltant. Mais l’autre phase défensive des Allemands, c’était le pressing automatique dès que le PSG venait jouer sur ses latéraux. Nuno Mendes a été mis en grande difficulté et la relation avec Barcola a été très compliquée. Surtout, en empêchant ces relations latéral-ailier, le BvB n’a pas laissé le PSG utiliser la profondeur.
ADEYEMI ET SANCHO EN PATRONS
La dernière fois que Jadon Sancho avait affronté le PSG, on en parlait encore comme un futur crack, depuis il a rejoint Manchester United, où il a fait banquette pendant de nombreux mois. Son retour à Dortmund est une libération pour l’Anglais, qui nous a servi un match sensationnel mercredi dernier. Nuno Mendes doit encore avoir la tête qui tourne en repensant aux dribbles et aux feintes de corps incessantes de Sancho. À ce niveau, c’est un joueur incroyable qui peut faire basculer un match, comme il aurait pu le faire en offrant la balle de 2-0 à Fullkrug. Et de l’autre côté, c’est Karim Adeyemi qui a été monstrueux. Peut être moins productif offensivement mais tellement précieux dans son travail défensif. Une débauche d’énergie impressionnante qui n’aura jamais permis au PSG de profiter d’une supériorité numérique sur le côté de Dembélé et Hakimi.
“ON N’AURA RIEN À PERDRE”
“C’est le football. Souvent c’est merveilleux, mais parfois ça arrive (de ne pas marquer). On aurait préféré concrétiser nos situations, on va l’analyser. On savait que ce serait un match très difficile. Le vestiaire est un peu affecté, mais à Paris, on a vu comment nos supporters peuvent nous aider, il faudra faire quelque chose d’exceptionnel. On sera très forts. On n’aura rien à perdre.” Luis Enrique va devoir à nouveau trouver les mots pour permettre à son équipe de refaire son retard et aller se qualifier. Finalement, vu la prestation, les Parisiens peuvent presque se satisfaire de n’avoir perdu que 1-0. Surtout qu’avec un peu plus de réussite, Kylian Mbappé, Achraf Hakimi ou encore Ousmane Dembélé auraient pu remettre les deux équipes à égalité. Ce qui, pour Marquinhos génère un peu de frustration : “On a eu des occasions nettes mais on n’a pas réussi à concrétiser. C’est pour ça que le résultat est frustrant.” Il faut d’ailleurs souligner le retour au très haut niveau de Marquinhos, qui, d’un tacle exceptionnel devant Donnarumma, est venu enlever le but du 2-0 à Julian Brandt. Tout reste à faire pour le PSG, dans un Parc des Princes chauffé à blanc. Il suffira d’un but pour enflammer la rencontre et croire encore un peu plus à une nouvelle qualification en finale de la Ligue des Champions. Comme face au Barça, il faudra des grands joueurs et c’est ce qu’on attendra d’un Kylian Mbappé, encore un peu trop discret en Allemagne…