ROUMANIE PAYS-BAS

Dans un Euro qui se révèle très moyen en termes de niveau de jeu, les Roumains sont venus apporter un vrai vent de fraîcheur. Personne ne les attendait mais nos amis des Carpates se sont brillamment qualifiés pour les huitièmes. Et contre des Pays-Bas sur courant alternatif, ils pourraient avoir encore des ambitions revues à la hausse.

Si je vous dit, premier contre troisième pour cette rencontre…. Les hommes forts ne sont pas ceux attendus avant le début du tournoi. Les Pays-Bas, considérés comme une équipe de premier plan, ont terminé troisièmes du groupe de l’équipe de France. Cette performance décevante contraste fortement avec les attentes, car on les voyait comme des favoris pour remporter leur groupe. Ou au moins lutter pour la seconde place. D’un autre côté, la Roumanie a défié tous les pronostics en terminant en tête du groupe E. Considérée initialement comme un outsider, l’équipe roumaine a fait preuve de cohésion, de solidité défensive et d’opportunisme pour s’imposer. Cette inversion des attentes avec les Pays-Bas finissant troisièmes et la Roumanie en tête, démontre bien que cet Euro a encore pas mal de surprises à nous offrir. Comment expliquer que les Bataves soient passés aussi près de l’élimination, ne devant leur présence en huitièmes qu’à un statut de meilleur troisième (un système de qualification qui est une farce si vous voulez mon avis) ? On l’a déjà évoqué mais son milieu de terrain n’est là que pour faire le nombre et acte de présence. Il n’apporte rien dans aucun secteur de jeu. L’attaque est trop inconstante pour espérer mieux. Trop de joueurs disparaissent des radars au fil du match. C’est compliqué de faire mieux avec un groupe aussi peu cohérent sur la pelouse. En face, il y aura une sélection roumaine, cimentée par un parcours commun, une réussite acquise de haute lutte. Un parcours qui soude, qui unit, qui donne naissance souvent à un regard tourné vers l’objectif commun. Réaliser encore un exploit, en laissant sur le bord de la route des Oranjes qui ne font plus vraiment peur à personne. Je me mouille, mais si cette équipe garde cet état d’esprit, de labeur, de travail et d’effort, ils seront au tour suivant. Les Pays-Bas sont pour moi, le premier “gros” qui va connaître la déconvenue.

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