On n’attendait pas forcément cette saison le Bayern Munich sur la scène européenne, mais comme souvent, le club allemand est au rendez-vous. À l’image du Real Madrid, les Bavarois sont une institution de la Champions League et il faudra compter sur eux.
Ça ressemble un peu à des retrouvailles entre vieux copains, ceux que l’on revoit des années plus tard et avec qui on reparle de ses souvenirs du service militaire. Sans avoir pris une ride. Y a t-il en Europe, plus iconique dans cette Ligue des Champions que le Bayern et le Real ? Je ne crois pas.
Mais pas le temps pour les formules de politesse, c’est une place en finale qui se joue. Avec ce premier acte en terre bavaroise, avant un retour toujours difficile à Madrid, il faudra que les hommes de Thomas Tuchel se mettent à l’abri. Malgré une saison bourbier en Bundesliga et un coach qui vit ses dernières heures sur le banc, les Allemands ont su garder le cap et se montrer très solides au match retour contre Arsenal en quarts de finale. Si on ajoute à cela une capacité à vite se projeter vers l’avant sur des phases de transitions rapides et un buteur hors norme comme Kane, ça fait un joli cocktail gagnant. Mais attention parce que ce Real là, est un sacré tube en coupe d’Europe. Capable de terrasser Manchester City et véritable candidat au titre final. Comme toujours avec Ancelotti, il y a une vraie force mentale pour gérer l’enjeu et les moments de doutes. Ce n’est pas l’entraîneur le plus sexy mais il réussit toujours à fédérer son groupe autour d’un objectif commun. Vous l’aurez compris il va vraiment y avoir match entre deux équipes qui font preuve d’une expérience à toute épreuve et qui savent que ce type de double confrontation ne se gagne pas ailleurs que dans la durée. Ce n’est pas l’assurance d’un spectacle de haut vol, plus d’une partie d’échec entre deux coachs qui ont déjà soulevé le trophée. Le match retour devrait être plus débridé. Plus que deux matchs pour, espérons le, connaître l’adversaire du PSG en finale.
