Stuttgart vs Paris SG

Le Paris Saint-Germain a su faire preuve de caractère pour s’imposer de fort belle manière face à Manchester City après avoir été mené de deux buts. Le plus dur est fait, mais il faut maintenant transformer l’essai et s’imposer face à Stuttgart pour clore cette phase ligue éprouvante.

Le Paris Saint-Germain a réalisé son match référence face à Manchester City. Après une première mi-temps totalement dominée par les hommes de Luis Enrique, bien supérieurs tactiquement, il a quand même manqué ce but. Ça aurait pu venir, encore une fois, de Nuno Mendes, mais un hors jeu de quelques centimètres venait gâcher la fête.

Comme un air de déjà vu, ce PSG ultra dominateur, avait manqué de fougue offensivement et les trois offensifs, trop discrets dans la percussion, n’avaient pas su concrétiser cette domination.

MAINTENANT, PARIS A DU CARACTÈRE

Pour ne rien changer à la recette, il fallait bien que le PSG paye ce manque de prise de risque offensivement. Deux actions, deux coups de billards et voila que City est devant à la marque, 2-0 dès la 53e minute… cruel.

Sauf que le PSG de Luis Enrique est bien different de celui qu’on a vu sombrer mainte et mainte fois sur les 10 dernières années, à l’image de la saison dernière, il ne lâche rien, bien au contraire. Les Parisiens ont continué de jouer et se sont surtout mis à attaquer.

Et quoi de plus beau pour Bradley Barcola, qui traversait une période très compliquée ces dernières semaines, que de sonner la charge. Un déboulé sur son côté gauche, un centre ajusté pour Dembélé qui s’est intelligemment fait oublier au point de penalty, et la remontada était en marche.

“Les joueurs ne se rendent pas, ils luttent jusqu’à la fin ! Cette équipe à la foi, elle croit en elle.” s’enthousiasmait Luis Enrique en conférence de presse après le match.

DEMBÉLÉ PREND LA TAILLE PATRON

Remplaçant au coup d’envoi, la préparation du match pour Dembélé avait été tronquée par une grosse grippe. La voie encore cassée avec une petite toux persistante en conférence de presse d’avant match, il était probablement trop juste pour jouer 90 minutes à ce niveau d’intensité. Mais c’est quand on a vu l’impact de son entrée à la mi-temps, qu’on se rend compte de la nouvelle dimension de Dembouz. Sa présence a donné confiance à ses partenaires, qui se sont mis à prendre plus de risques, à tenter des choses. À nouveau buteur, dans un rôle plus proche du but, en 9 et demi, il fait taire ses détracteurs cette saison. Mais surtout, à l’image de la double confrontation face à Barcelone l’an dernier, il sait faire la différence dans les grands matchs…

UNE VICTOIRE POUR LA DYNAMIQUE

Désormais, il faut enfoncer le clou pour le Paris Saint-Germain, dans une phase ligue très éprouvante. Il faut surfer sur la dynamique de ce match pour battre Stuttgart avec la manière et ne pas retomber dans ces problématiques d’efficacité. Il est important de faire état d’une progression avec cette équipe encore très jeune, et ça passe obligatoirement par une victoire mercredi.

Si les Allemands se sont relancés en Bundesliga ces dernières semaines, ils ont fait preuve d’une grande fragilité dans cette Ligue des Champions, encaissant notamment 5 buts face à l’Étoile Rouge.

ATTENTION AUX BARRAGES

Avec ce fonctionnement de barrages, plus le PSG terminera haut dans le classement, plus il jouera un adversaire mal classé (parmi les barragistes), ce qui compte tenu des têtes d’affiches restantes n’est pas à prendre à la légère. Avec notamment le Bayern et le Real classés 15 et 16e mais avec un dernier match à leur portée, le PSG pourrait, en cas de contre-performance, prendre un des deux en barrages.

Après un tel parcours du combattant pour aller chercher la qualification et vu les autres adversaires potentiels en cas de victoire face aux Allemands, il serait terriblement frustrant et décevant de trébucher sur la dernière marche et ainsi hypothéquer ses chances de qualif en huitièmes de finale.

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