L’Angleterre connaît désormais son adversaire pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024, suite à la conclusion des phases de groupes mercredi soir. Bien qu’ils n’aient obtenu que des matchs nuls contre le Danemark et la Slovénie, les Three Lions ont réussi à décrocher la première place du groupe C.
Que c’est poussif et que c’est inquiétant pour la suite de la compétition… Disons le sans détour, les Anglais sont cuits. Une équipe sur les rotules qui paye sans doute une saison de Premier League trop longue, trop intense. Et quand le mal est physique, il n’y a pas de formule magique. Est-il possible en quelques jours seulement de remettre sur les rails des organismes usés par de longs mois de compétition ? Peu probable. Le mieux à faire dans pareille situation, c’est de se reposer sur ses cadres, les hommes fiables, de confiance. Ceux qui peuvent encore impulser ce petit quelque chose. Sauf qu’ils sont aujourd’hui aux abonnés absents. Après un bon premier match, Bellingham est loin d’afficher le niveau de jeu et de leadership attendu. Il est à l’image de ses partenaires, rentré dans le rang. Il reste la solution Foden pour redynamiser l’ensemble. Encore raté, le meilleur joueur de Premier League a quitté ses coéquipiers pour une durée indéterminée, en raison d’une urgence familiale. Pour un favori annoncé, avec un effectif XXL en or massif, l’Angleterre est une vraie déception. Et si dans ces conditions, la Slovaquie avait un vrai coup à jouer ? Je le crois de plus en plus. Le dernier match nul contre les Roumains ne peut pas révéler le vrai niveau des Slovaques, qui comme leur adversaire du jour, se sont contentés d’un partage des points qui arrangeait tout le monde. Il faut se remémorer les deux premiers actes avec une victoire contre la Belgique et une défaite contre les Ukrainiens. Les Slovaques aiment avoir le ballon, tentent beaucoup (avec plus ou moins de succès) et marquent dans tous les matchs depuis le début de cet Euro. Avec un scénario un peu favorable, ils pourraient mettre en péril un colosse anglais au pied d’argile. L’Angleterre doit rapidement monter en puissance pour ne pas être une fois de plus, la risée des grandes nations du football. Début de réponse ce dimanche.