On peut dire que ce sont les deux sensations de l’Euro qui se rencontrent pour ces huitièmes de finale. Évidemment l’Espagne s’avance en tant que très grosse favorite dans cette affiche.
L’ESPAGNE A FAIT TRÈS FORTE IMPRESSION
Cette équipe espagnole était particulièrement attendue cette année, avec son effectif complet et surtout ses jeunes talents ultra prometteurs. Il fallait néanmoins confirmer au plus haut niveau, dans un groupe (de la mort) qui ne laissait que très peu de temps pour se mettre en jambe. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on a pas été déçu. Si le milieu de terrain avec Rodri en véritable patron, accompagné de Pedri et l’incroyable Fabian Ruiz s’est très vite imposé comme l’un des plus dominants de l’Euro dans tous les domaines, c’est bien évidemment l’ajout des profils de Lamine Yamal et Nico Williams qui changent totalement le visage de cette équipe. Leur capacité à faire des différences dans le un contre un a emmené plus de verticalité dans un jeu espagnol souvent trop lent et sans réel changement de rythme. Que ce soit face à la Croatie ou face à l’Italie ils ont montré qu’ils n’avaient absolument aucun complexe. On le rappelle tout de même, Yamal n’a que 16 ans, il faut bien se rendre compte de l’immensité du talent de ce garçon, qui a l’occasion de marquer cette compétition de son empreinte. Mais le plus impressionnant dans ce collectif, c’est sans doute l’intensité mise à la récupération et dans le pressing. Il est très rare de voir une équipe nationale montrer une telle qualité dans ce domaine.
QU’ATTENDRE DE LA GEORGIE ?
Si cette formation georgienne a été plutôt séduisante de par le rythme qu’ils ont pu mettre par séquences lors de ces phases de poules, c’est surtout Georges Mikautadze qui aura séduit (encore un peu plus) le coeur des amateurs de football. Très juste dans tout ce qu’il fait pour le moment, les Messins doivent se frotter les mains en pensant aux potentielles offres de ses nombreux prétendants. Néanmoins, la victoire 2-0 face au Portugal est une anomalie. Entre des Portugais déjà qualifiés et donc un peu moins concernés, et un arbitrage assez gentil, il semble très peu probable de les voir réaliser un tel exploit face à l’Espagne.