Ce mercredi 5 juillet marquera à jamais l’histoire du PSG, un nouveau cycle commence, avec lui l’embrasement et l’excitation d’un projet sportif bien vendu et qui fait saliver tous les supporters du PSG. Mais cette fois ci, ça sent bon !
« Tout d’abord, je veux remercier le club, le président, le directeur sportif pour la confiance qu’ils m’ont accordée. J’espère pouvoir rendre cette confiance. En moins de cinq minutes on parlait de choses concrètes, de ce qu’on peut faire. Mon idée du foot est un foot d’attaque, offensif, qui puisse être divertissant pour les supporters et qui donne des résultats. C’est mon défi, je me suis engagé à faire ça. Je suis ravi d’être là comme entraîneur du PSG. Je peux présenter les gens qui vont venir avec moi: Rafael Pol, Aitor Unzue, Joaquin Valdes. Il manque encore une personne qu’on essaie de faire entrer dans l’équipe. Je crois que je suis la première personne à avoir dormi dans ce centre d’entraînement et je crois que c’est merveilleux, c’est un endroit parfaitement adapté. »
Puis les journalistes ont posé leurs questions, auxquelles Luis Enrique a répondu. « Quelle image aviez-vous du PSG avant d’arriver ? Comment comptez-vous travailler au quotidien avec le conseiller football Luis Campos et le président Nasser al-Khelaïfi ?
Ça fait déjà pas mal de temps qu’on travaille sur l’effectif. Tout au long de ma carrière, je me suis souvent bien entendu avec les directeurs sportifs avec lesquels j’ai travaillé. C’est un grand honneur de travailler avec Luis Campos, je connais sa carrière. Ces dernières semaines, on a beaucoup échangé, on a la même idée. Le mercato est complexe mais c’est le moment de toutes les possibilités. Je suis convaincu qu’on aura une grande équipe.
” L’identité de jeu offensive est non négociable “
Vous avez un style de jeu identifié. Venez-vous ici avec les mêmes préceptes de jeu ?
L’identité de jeu offensive est non négociable. Si on ne pensait pas qu’on peut jouer de manière offensive, on ne vient pas. Comme entraîneur, on doit s’adapter aux joueurs qu’on a mais je peux vous garantir, c’est ma première mission.
Quand vous avez signé, avez-vous eu la garantie que Kylian Mbappé serait encore dans l’effectif cette saison ?
Beaucoup de choses peuvent se passer mais on va essayer d’avoir le meilleur effectif possible. Moi, je compte sur tous les joueurs sous contrat et sur ceux qu’on essaie de recruter. Le mercato bouge en permanence. Ce dont je parle avec le président et Luis Campos reste entre nous.
C’est quoi le style Luis Enrique dans un vestiaire avec les stars, les egos ?
Mon style, c’est comme ça que je vis au quotidien. Probablement du fait de mon expérience, j’ai été 5 et 9 ans à Barcelone et Madrid, j’ai entraîné de grands joueurs. Je me sens bien avec les joueurs. Les joueurs sont égoïstes et intelligents. Ils sont prêts à te donner le meilleur d’eux-mêmes. L’objectif est d’aller chercher des titres
” L’objectif est d’aller chercher des titres “
Pouvez-vous nous décrire votre fonctionnement avec Campos sur le mercato ? Qui décide à la fin ? Avez-vous eu un droit de regard sur les recrues, les joueurs non conservés ?
Évidemment qu’on a parlé. Certains joueurs ont terminé leur contrat avant même que je sois en discussion avec le club. Mais depuis le début des négociations, on travaille main dans la main. On travaille dans le consensus, les trois parties. Ce serait ridicule qu’une des trois parties travaille de son côté. Je fais confiance au club. C’est un club qui veut gagner, il suffit de voir les installations, les investissements faits depuis des années.
” On veut que les supporters prennent du plaisir à voir jouer leur équipe chaque semaine “
Un mot sur Neymar, que vous connaissez. Avez-vous parlé avec lui ? Doit-il être un des hommes de base de votre équipe ?
Non je n’ai pas parlé avec lui. J’ai parlé avec (Nordi) Mukiele, (Presnel) Kimpembe et Nuno Mendes car je les ai vus ici mais je n’ai parlé avec aucun autre joueur de l’effectif. Je dois résoudre ces points-là avec les joueurs, en interne. Évidemment que je vais prendre des décisions mais je veux les écouter, voir comment ils se comportent, voir en one to one. Il va y avoir des changements, c’est une certitude, c’est une nouvelle ère. On veut que les supporters prennent du plaisir à voir jouer leur équipe chaque semaine.
Quelle est votre position par rapport aux jeunes de la formation ?
Le PSG a un vivier important… Paris est connu pour son centre de formation. Il a beaucoup investi pour ses jeunes et ils ont beaucoup de chance. Je fais partie des entraîneurs qui font confiance aux jeunes. Au quotidien, je veux qu’ils s’engagent. Je les invite à avoir une ambition démesurée. J’aime leur donner leur chance pour qu’ils puissent entrer dans l’équipe.
Vous arrivez dans un club particulier qui a l’obsession de la Ligue des champions. Sentez-vous cette pression ?
J’adore cette pression. Une pression énorme, évidemment. Il y a au moins huit équipes du même niveau qui ont le même rêve, certaines qui sont plus expérimentées, mais ce n’est pas pour ça qu’on ne peut arriver à leur niveau. La Ligue des champions est presque injuste, il suffit d’un seul mauvais match pour être sorti. Clairement, c’est un objectif pour nous. Etre ambitieux est une bonne chose. On veut tirer la meilleure version de l’équipe. C’est un objectif, c’est un défi compliqué, mais je l’assume entièrement. »