Renard, celui que notre foot (au) féminin attend pour décoller ?

Marie-Katoto, la joueuse la mieux payée, 50k€ / mois soit 20 fois moins que ses collègues masculins et 120 fois moins que Kylian Mbappé. Une question se pose : quelles peuvent être les conditions pour réduire cet écart ?

Avec Hervé Renard et sa réputation de manager à poigne, la nouvelle direction de la Fédération Française de Football affiche clairement ses objectifs : Remettre de l’ordre dans un vestiaire plein de talents et de tensions afin d’aller chercher enfin 1 podium au Mondial de 2023 et 1 médaille à Paris 2024. 5e nation mondial, 4e championnat en termes de valeurs des joueuses, 8 titres de Ligue des Championnes pour l’OL mais 0 trophée international pour les Bleues.

Un titre pourrait bien être l’élément déclencheur pour que l’économie française du football (au) féminin se développe enfin. Car si les 14 millions de téléspectateurs pour France – Etats-Unis de 2019 avaient fait naître l’espoir d’une dynamique d’audience, le réveil fut violent : moins de 100.000 personnes regardent les rencontres de la D1 Arkéma pour moins de 1000 spectateurs dans les stades. Pire, la FIFA n’a toujours pas trouvé un diffuseur pour la Coupe du Monde de juillet.

Alors, oui espérons qu’Hervé Renard trouve les bons mots pour tirer le meilleur de cette génération talentueuse. Soutenons le projet de restructuration du championnat voulue par Jean-Michel Aulas. Et surtout, regardons tous nos championnes, dans les stades, à la télévision ou sur les réseaux sociaux … Les sponsors et les médias suivront !

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