PORTUGAL SLOVÉNIE

Qualification acquise dès la seconde journée mais des questions qui entourent la sélection portugaise. Martinez est-il réellement l’homme de la situation ? Pourquoi les coéquipiers de CR7 semblent jouer avec le frein à main ? Une montée en puissance est attendue pour les Portugais qui affronteront la Slovénie pour ce huitième de finale.

« Il est important de rappeler que les matchs faciles n’existent pas. La rencontre de ce soir (face à la Géorgie) en est la preuve. On a affronté la Slovénie en match amical (le 23 mars dernier), et ce qui arrivera lundi prochain n’aura rien d’amical. Quand on les a joués, on a vu une sélection qui évoluait comme si c’était un club. Leur organisation défensive est superbe, ils ont deux avants-centres, Sporar et Sesko, qui ont contribué au succès de leur équipe durant l’Euro. Perdre ce soir contre la Géorgie, ça prépare bien l’équipe psychologiquement. » Martinez prépare le terrain, avant de revenir sur le match face aux Géorgiens. « On a très mal démarré. Encaisser ce but très tôt a conditionné le jeu de la Géorgie. On a tenté de revenir au score. On a toujours eu une bonne attitude afin d’essayer d’aller marquer. Mais la Géorgie a su concrétiser ses actions dans les moments clés. Il faut également noter la performance de leur gardien et les féliciter pour leur victoire. » le moins que je puisse dire, c’est que je reste sur ma faim avec cette sélection. Un potentiel incroyable, bridé par des problèmes de changements de rythme et une inefficacité dans les derniers relais qui interpelle. Alors oui les Portugais sont solides, sur le papier pas d’ombres au tableau, mais quand on creuse un peu…

LEÃO UN JOYAU SANS COURONNE ?

Toutefois, parmi cet amas de joueurs talentueux, certains peinent à afficher en sélection le même niveau que celui auquel ils nous habituent en club. Preuve que n’est pas CR7 qui veut. C’est notamment le cas pour Rafael Leão, qui est aujourd’hui l’un des noms les plus en vogue dans la planète foot. Et pour cause, l’ailier qui a tout récemment soufflé sa 25e bougie sort de trois bonnes saisons à l’AC Milan. Orphelin de Kylian Mbappé, le PSG avait même songé à en faire son remplaçant. Ses performances sont inégales, frustrantes, parfois caricaturales, en bref, il ne parvient pas à s’affirmer. Pourtant, ce ne sont pas les opportunités qui manquent. Après une Coupe du Monde au Qatar, durant laquelle Fernando Santos a volontairement décidé de se passer de lui, l’ancien lillois est progressivement devenu un joueur de premier plan suite à la nomination de Roberto Martinez. Titulaire à cinq reprises lors des huit matchs de qualifications à l’Euro auxquels il pouvait prendre part (il en manque deux pour blessure), il n’inscrit finalement qu’un seul but, et délivre deux passes décisives. Tous face au Luxembourg, que le Portugal a atomisé 6 puis 9 – 0 c’est dire… Quoi qu’il en soit, Leão a largement de quoi faire pencher la balance en sa faveur. Mais dans une compétition comme l’Euro, les promesses ne suffisent pas, seuls les actes comptent. Place à un grand Rafa pour les phases finales ?

SESKO ET SPORAR LA CHANCE SLOVÈNE ?

Et si la chance de la Slovénie résidait dans l’efficacité de son duo ? Véritable poison et point d’ancrage de cette sélection Slovène, il faudra réussir à museler leur connexion pour les Portugais. Facile me direz vous, mais qui les voyait terminer invaincu de la phase de groupes? Sûrement personne, surtout face à des adversaires comme l’Angleterre ou le Danemark. Il faudra donc se méfier pour le Portugal, le danger existe et comme l’a dit le sélectionneur, pas de match facile pour ce Portugal. Une étape importante avant de retrouver les Bleus en quarts de finale ?

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