FAUX PAS INTERDIT

Ce mercredi 14 février, le Paris Saint-Germain recevra la Real Sociedad, pour la première manche de ces huitièmes de finale. Déjà qualifié de justesse dans ce fameux “groupe de la mort”, le PSG a hérité du meilleur tirage possible. Tout autre résultat qu’une victoire, à domicile, face à un adversaire en grande difficulté, serait un échec.

Ça y est nous y sommes ! Ce moment que les fans de foot attendent tous avec la plus grande impatience, le retour de notre belle Ligue des Champions, pour des phases finales qui nous réservent toujours autant de suspens. Espérons que ce ne soit pas trop le cas pour le Paris Saint-Germain, qui peut, pour une fois se satisfaire d’un tirage chanceux. Luis Enrique nous avait promis que son équipe serait plus forte arrivée au mois de février, c’est le moment de le montrer, car sur ce qu’on a pu observer depuis le début d’année 2024, il y a notamment un souci de continuité au sein même des matchs. Que ce soit face à Brest, face à Lens, Strasbourg ou même Toulouse en Trophée des Champions, on retrouve à chaque fois le même schéma, c’est à dire une équipe qui se contente de jouer sur les 45 premières minutes. Si en Ligue 1 c’est suffisant, en Ligue des Champions c’est une autre histoire. Comme l’a rappelé Lucho en conférence de presse, dans cette compétition, “chaque match est une finale”.

UN ADVERSAIRE EN DIFFICULTÉ

Si la Real Sociedad nous a gratifié d’une phase de groupes de très haute volée, le niveau affiché par les hommes d’Imanol Alguacil est particulièrement décevant. Manque de tranchant, manque de contrôle et de déséquilibre. En ce sens, le retour de Kubo de la Coupe d’Asie est un renfort de poids. Nul doute que Lucas Hernandez, s’il est aligné en tant que latéral gauche, aura fort à faire face au Japonais. Il change à lui seul le visage de cette équipe, par sa faculté à éliminer son adversaire direct, son gros travail défensif mais aussi et surtout parce que c’est, avec Oyarzabal, le joueur le plus décisif de cette formation. D’ailleurs Mikel Oyarzabal, qui a eu une petite alerte la semeine dernière, sera bien du voyage, il a rapidement pu retrouver ses coéquipiers. Tout ça pour le plus grand bien du coach basque, qui ne peut que déplorer la pauvreté du reste de son attaque. Becker tout juste arrivé est très incertain pour ce match et Umar Sadiq est une véritable énigme… Robin Le Normand, cadre de l’effectif, a quand même tenu à prévenir le PSG : “On a un collectif qui peut poser des problèmes à ce PSG. Il est clair que l’on aborde ces deux matchs dans l’optique d’éliminer le PSG”. Pour ce premier match, à domicile, il n’y a pas d’autre résultat envisageable qu’une victoire. Surtout quand on connait la solidité des Basques à San Sebastian et la fragilité affichée par les Parisiens hors de leurs bases depuis le début de la compétition. Le moment idéal pour pleinement lancer cette saison !

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