LIVERPOOL VS CHELSEA

C’est sans aucun doute le choc de cette vingt-deuxième journée. Le leader Liverpool reçoit un Chelsea qui retrouve quelques sensations. Et qui rêve de faire tomber les Reds, pour définitivement retrouver un peu de sa crédibilité perdue.

C’est en modeste neuvième de Premier League que les Blues feront le voyage à Anfield. Pour un vrai test contre l’une des meilleures équipes du moment. Je ne vais pas revenir sur ce qui fait la force des joueurs de Jurgen Klopp, je vous renvoie à mon édito, qui vous donne toutes les clés. Je vais prendre le temps d’analyser le regain de vigueur des Londoniens. Car si dans le jeu, on peut toujours trouver de jolies zones d’ombres, forcé de reconnaître que les points tombent dans l’escarcelle depuis quelques semaines. Car si on fait abstraction de la Cup et une défaite contre Middlesbrough, le bilan est flatteur. Quatre victoires et douze points sur quinze possibles lors des cinq dernières journées. Il y a du mieux côté Chelsea, c’est indéniable. Même si je dois avoir l’honnêteté de mettre en miroir les adversaires vaincus, pas les plus gros budgets de Premier League (Sheffield, Crystal Palace, Luton et Fulham).

UNE COPIE À REVOIR

La défense est encore et toujours le talon d’achille de cette formation. Trop peu de clean sheet, pas assez de solidité, trop de bricolage de la part de Pochettino. La montée en puissance au milieu de terrain de Caicedo permet de réguler l’hémorragie de la ligne arrière. Mais Colwill est trop inexpérimenté et Malo Gusto ne défend pas assez pour apporter un équilibre. La charnière Disasi – Silva n’est pas à jeter, mais doit essentiellement ses performances au niveau XXL du brésilien de 39 ans. Le coach n’a pas encore trouvé la bonne formule pour apporter plus d’assise à son dernier rempart.

ET DES MOTIFS D’ESPOIR

Si la défense peine toujours à convaincre, d’autres secteurs de jeu se refont la cerise en ce début d’année 2024. Offensivement, Cole Palmer est toujours l’élément qui surnage, peu importe le scénario. Passeur, buteur, il est un des rares à prendre ses responsabilités quand le bateau chavire. Le retour en forme de Sterling donne des options supplémentaires en attaque. Provocateur dans son couloir, l’Anglais fait un bien fou aux Blues. Broja n’est pas étincelant mais je préfère son profil, qui use les défenses à celui d’un Jackson.

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