Ce sont deux clubs en quête de points qui vont s’affronter pour cette 4e journée de Ligue des Champions. Le Paris Saint-Germain le sait, il n’y a plus droit à l’erreur et la victoire serait la seule façon de se rassurer dans la course à la qualification.
Le match nul face au PSV n’est pas une catastrophe, mais pousse clairement le PSG a réagir rapidement, dans un parcours européen qui manque de maitrise. “Il faut être prêt, s’améliorer, nous avons un groupe très difficile. Je suis préoccupé, oui”. Pour la première fois, Luis Enrique a fait état d’un petit doute, probablement très frustré par un match maitrisé de bout en bout dans une prestation collective de haut niveau, mais à nouveau gâchée par l’incapacité chronique de ses joueurs à finir les actions. Quelques jours plus tard, le coach espagnol avait retrouvé la confiance implacable qu’on lui connait : “Je pense qu’on va tout gagner” s’est-il exprimé avant le Classico.
Vitinha confiant pour la suite
Dans un entretien accordé à RMC, Vitinha est notamment revenu sur le manque de résultats en Ligue des Champions : “Je comprends que les médias parlent beaucoup et tirent la sonnette d’alarme sur les matchs de Ligue des champions parce qu’on ne gagne pas parfois. On a quatre points, tout est normal mais vous allez dire que ce n’est pas normal d’avoir ce genre de résultats. Mais il faut aussi voir ce que l’on montre. Je pense que quand tu ne regardes que le résultat, ça n’est pas juste. Il faut regarder le contenu. Je sais que c’est le résultat qui compte mais on sait aussi qu’on a fait de bons matchs, qu’on a créé beaucoup d’occasions, qu’on a raté aussi. Je pense que le plus important, c’est de se focaliser sur ça.” Le milieu portugais a soulevé le point clé de cette équipe, son problème de finition. D’un côté, le PSG est l’équipe en Europe qui se crée le plus d’occasions de buts. C’est une chose qu’il faut évidemment valoriser, car on peut observer très concrètement ce que Luis Enrique a mis en place depuis son arrivée et les progrès colossaux de l’équipe. Cependant, se procurer autant d’occasions pour marquer si peu de buts (en LDC) est un problème majeur.
Cela met en avant le manque clair d’un finisseur de classe mondial sur le front de l’attaque et ni Asensio, ni Lee ne peuvent porter ce PSG au plus haut niveau du football européen. Si demain Barcola et surtout Dembélé ne sont pas accompagnés par un joueur de cette envergure, oui on pourra, comme Luis Enrique, être préoccupé…
L’Atletico Madrid n’y arrive plus
Si avec quatre points, le PSG est dans une situation un peu inconfortable pour la qualification, l’Atletico, actuel 27e avec trois points, est au bord du précipice.
Les Colchoneros vont chercher à réagir après les récents résultats plus que décevants, mais vont encore être confrontés à un problème qui date de la saison dernière : ils voyagent extrêmement mal. Deux victoires sur les sept matchs disputés à l’extérieur cette saison (TCC), ce n’est pas digne d’une équipe de ce rang-là, qui vient en plus de dépenser 200 millions € sur le mercato. Si le déplacement pour affronter le Betis a encore fait état d’énormes fragilités, c’est surtout le déplacement à Benfica qui fait tâche pour Grizou et compagnie. Un 4-0 humiliant, avec une équipe désunie et sans réaction.
Et si l’on ajoute à ça les problèmes récurrents d’efficacité, comme ce fut le cas face à Lille par exemple, avec un Sorloth qui bouffe la feuille de match en loupant au moins trois actions de buts claires, il est évident que le PSG a les armes et les qualités pour venir à bout de cette équipe. Il ne nous restera plus qu’à espérer qu’Ousmane Dembélé sera un peu plus inspiré dans le dernier geste, lui qui, face au PSV, entre ses loupés et sa perte de balle, est clairement responsable du mauvais résultat parisien.
Prendre trois points maintenant est essentiel pour le PSG, avant d’aller affronter le Bayern à l’Allianz Arena.
