Après la victoire 2-0 lors du match aller, au Parc des Princes, le Paris SaintGermain doit finir le travail et valider son billet pour les quarts de finale de la Ligue des Champions.
Elle est longue cette attente entre le match aller et retour de ces huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Mais si habituellement le PSG voit son adversaire se remplumer, la Real Sociedad n’a fait que continuer sa lente et douloureuse descente aux enfers. On parle souvent de nos clubs français, qui après une belle saison en Ligue 1 et une qualification en Europe obtenue avec la manière, n’ont pas les épaules pour assumer de jouer sur tous les tableaux. Mais ce fléau ne s’arrête pas aux frontières françaises, loin de là, et la Real Sociedad en est le parfait exemple. Éliminés par Majorque en demi-finales de la Coupe du Roi, à la maison, les Basques ont acté que cette saison n’est qu’un terrible echec. Ils ont perdu ce qui faisait leur force la saison passée et en début de saison, le contrôle du ballon, du tempo et des circuits préférentiels ultra efficaces. Aujourd’hui ils s’en remettent beaucoup trop facilement au seul talent de Take Kubo, pour déséquilibrer le bloc adverse Malheureusement, si le Japonais a du talent à revendre, il n’a clairement pas le niveau pour porter cette formation à lui tout seul. Quant à Oyarzabal, sa blessure avec l’Espagne en début de saison a brisé son excellente dynamique, et l’Espagnol n’aura marqué que 4 petits buts sur les 15 derniers matchs…
UNE FORTERESSE PLUS VRAIMENT IMPRENABLE
C’était également un aspect important de cette équipe, sa solidité à domicile. Autant dire qu’à Anoeta les Basques ne font plus vraiment trembler grand monde. Alors qu’ils restent sur trois défaites à domicile, ils n’y ont plus gagné un seul match depuis le 26 novembre face à Séville. Il est clair que dans ces conditions il est difficile d’imaginer la Real retourner la situation et se qualifier. Surtout que les problèmes offensifs laissent peu d’espoirs pour les supporters des Txuri Urdin. De son côté le Paris Saint-Germain montre des choses de plus en plus interessantes collectivement, et malgré une incapacité à déséquilibrer un bloc bien compact comme celui de Rennes, Lucho arrive enfin à installer son contre-pressing ultra intensif. Reste à savoir quel trio formera l’attaque parisienne, car si Ramos montre de belles choses, Barcola éprouve un peu plus de difficultés ces derniers temps. Imanol Alguacil réservera-t-il une tactique spéciale anti-PSG encore une fois ? Une chose est sûre son équipe devra se découvrir… et laisser des espaces aux flèches parisiennes.